InFOrmation syndicale

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01 mai 2017

1er Mai revendicatif

par Michel Le Roc’h, secrétaire général de l’UD CGT-FO de Loire-Atlantique

Force-Ouvrière n’est pas un parti, mais un syndicat. Fidèle à ses traditions d’indépendance, elle ne donnera donc aucune consigne de vote, ni directe, ni indirecte à l’occasion du 2nd tour de l’élection présidentielle. Elle ne s’associera pas non plus, à l’occasion du 1er mai, à quelque initiative que ce soit assurant la promotion d’une consigne de vote pour le second tour.
Comme l’a réaffirmé le dernier Comité Confédéral National (1), l’indépendance syndicale ne signifie pas pour autant « apolitisme » : «  Force-Ouvrière ne saurait être indifférente à la forme de l’état. Attaché à la laïcité, à la séparation des églises et de l’état, récusant toute forme de discrimination, de racisme, d’antisémitisme ou de xénophobie, le Comité Confédéral National rappelle que les politiques d’austérité nourrissant l’accroissement des inégalités, la précarité et la paupérisation des travailleurs (actifs, privés d’emploi et retraités) sont dangereuses tant sur le plan social, économique que démocratique ».

A l’occasion du 1er mai, nous rappellerons fermement et publiquement toutes nos positions et revendications et en particulier :
  • l’abrogation de la loi El Khomri qui remet en cause la hiérarchie des normes en privilégiant l’accord d’entreprise par rapport au Code du Travail et aux conventions collectives ;
  • l’abrogation de la loi Macron qui élargit le travail du Dimanche, facilite les licenciements et remet en cause les prud’hommes ;
  • l’arrêt de l’austérité, frappant les salariés et les services publics, mise en œuvre par le pacte de responsabilité pour offrir 41 milliards d’euros de cadeaux au patronat ;
  • l’opposition à la réforme territoriale atomisant l’action publique, créant des régions omnipotentes et faisant disparaître ou affaiblissant les communes et départements ;
  • l’abrogation de la loi sur la refondation / destruction de l’école républicaine ;
  • l’augmentation générale des salaires, retraites, pensions et allocations ;
  • le retour à la retraite à 60 ans à taux plein au bout de 40 ans de cotisation.

Compte tenu de la situation et des mesures graves qui pourraient être décidées dans les semaines et mois à venir, y compris cet été, le 1 er mai sera également un premier avertissement au prochain gouvernement, quel qu’il soit, sur notre détermination à résister, agir et revendiquer.

Le 1er mai, nous organisons des meetings Force-Ouvrière à Nantes, Saint-Nazaire et Ancenis. Mais nous participons également à un meeting dès 10 heures, place de la République à Nantes, en commun avec les organisations syndicales avec lesquelles nous avons combattu la loi « travail » il y a un an. Les plans destructeurs qui sont annoncés contre les statuts, le code du travail et les conventions collectives, la protection sociale, les retraites, les salaires et les minima sociaux, nécessitent de préparer le rapport de force. Celui-ci passe bien entendu par le renforcement du syndicalisme libre et indépendant qu’incarne la CGT-Force Ouvrière. Mais il passe également par la consolidation de l’axe de la résistance contre le syndicalisme de collaboration et d’accompagnement de tous les mauvais coups contre la classe ouvrière, mis en oeuvre par la CFDT et ses alliés.


(1) CCN des 6 et 7 avril dernier : le Comité Confédéral National de la CGT-Force Ouvrière est le « parlement » de notre organisation syndicale confédérée. Il réunit deux fois par an les représentants des Unions départementales et des Fédérations nationales