150 000 salariés, dont 50 000 dans le cortège de Force Ouvrière, ont manifesté à Paris. En dépit d’un blackout total de tous les medias, la grève a été importante et la manifestation parisienne très massive. 4 000 militants ont également manifesté à Nantes et 3 000 à St Nazaire.
Au lendemain de la grève, ce blackout des medias se poursuit.
Le Bureau confédéral s’adresse au gouvernement et lui demande de répondre rapidement aux revendications exprimées ce 9 avril. Il y a urgence.
La politique de rigueur et d’austérité doit être remise en cause sur tous les plans.
L'Union Départementale appelle ses syndicats et sections à diffuser largement la Déclaration du Bureau confédéral qui fait suite à la grève interprofessionnelle du jeudi 9 avril.
à suivre :
- La déclaration du Bureau Confédéral de Force Ouvrière
- Les photos de Nantes, St Nazaire et Paris
Déclaration du Bureau Confédéral de Force Ouvrière
Le Bureau confédéral de Force Ouvrière se félicite de la mobilisation de ce jour, 9 avril 2015.
Des centaines de milliers de salariés du privé, du public et des retraités se sont mobilisés contre l’austérité exigeant des réponses du gouvernement. Cette action, à l’appel de plusieurs organisations syndicales, est socialement et démocratiquement saine et révélatrice d’un réel mécontentement.
Force Ouvrière a, ces dernières semaines, déposé ses propositions et revendications auprès des pouvoirs publics. Il appartient maintenant à ces derniers de répondre rapidement, tant pour des raisons sociales qu’économiques et démocratiques.
FO44 à NANTES
Grèves et manifestations contre l’austérité, contre la loi Macron, pour la hausse des salaires.
Plus de 80 manifestations se sont déroulées à travers le pays, ce 9 avril.
Dans les entreprises et les administrations, des débrayages et des mouvements de grève ont permis aux salariés de tous les secteurs de se mobiliser à l’appel de quatre organisations syndicales, dont FO et la CGT, contre la politique d’austérité menée par le gouvernement.
Pendant que le Président de la République recevait les représentants des patrons, Medef le matin et CGPME l’après-midi, les salariés eux manifestaient en nombre contre sa politique. 45 000 à Marseille, 20 000 à Toulouse, 10 000 à Bordeaux, 7 500 manifestants à Lyon, 5 000 à Clermont-Ferrand ou à Avignon, 3 500 à Limoges et à Caen ... les manifestations de ce 9 avril contre l’austérité et la politique du gouvernement ont été un succès dans plus de 80 villes en France.
FO44 à St NAZAIRE
« Contre l’austérité, pour les salaires, les services publics, l’emploi, la protection sociale »
À Paris, derrière une large banderole qui rappelait le mot d’ordre de la manifestation : « Contre l’austérité, pour les salaires, les services publics, l’emploi, la protection sociale » plus de 100 000 manifestants ont défilé entre la Place d’Italie et les Invalides. Les premiers manifestants étaient arrivés aux Invalides alors que la fin de la manifestation n’avait pas encore démarré.
Après un premier rassemblement national d’avertissement le 16 décembre 2014, le congrès
confédéral de FO avait fixé le mandat d’organiser une journée de grève interprofessionnelle contre l’austérité, triplement suicidaire comme ne cesse de le rappeler la confédération : socialement, économiquement et démocratiquement.
Toutes les secteurs d’activité étaient représentés dans les cortèges, du privé comme du public, du commerce alimentaire aux métallos en passant par l’énergie ou la chimie, des services de santé aux enseignants et territoriaux.
FO44 à PARIS
Loi Macron, conditions de travail, réformes en cours, autant de motifs pour faire grève et manifester.
Certains militants ont même défilé le matin dans leur ville avant de venir manifester à Paris l’après-midi. Ainsi Sébastien, salarié de la Chimie dans la vallée du Rhône qui dénonce la désindustrialisation du couloir rhodanien ou Johnny, laborantin dans l’Aube. Les salariés ont unanimement dénoncé l’austérité qui, dans tous les secteurs, porte atteinte à leurs conditions de vie et de travail. Léa, aide-soignante à la Pitié-Salpêtrière, explique ainsi comment ses conditions de travail dégradées se répercutent autant sur sa propre santé que sur celle des patients. Isabelle, qui travaille dans la grande distribution, dénonce un accroissement insupportable de la pression au travail et, du coup, est décidée à se mobiliser contre la loi Macron.
Le bureau confédéral de FO s’est réuni jeudi afin d’évaluer la portée de la mobilisation et les suites qui en seront données. À tout le moins, c’est fort de la colère exprimée et de la détermination des salariés et des syndicats qui se sont mobilisés, que FO entend aborder les discussions, consultations et négociations prochaines. Son objectif, bloquer les reculs sociaux et enclencher au contraire un retour à la primauté du social, à commencer par le pouvoir d’achat, les salaires et l’emploi. « La balle est dans le camp du gouvernement » explique Jean-Claude Mailly.
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Grève et manifestations 9 avril - Ça suffit ! Maintenant, le social (Tract & Affiche)