InFOrmation syndicale

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13 février 2014

Après 15 jours de grève à Cordemais, FO reçue par la DPIT d'EDF

Reconduite par les assemblées générales quotidiennes des personnels, la grève illimitée  débutée le 21 janvier se poursuit à Cordemais. Ce avec une détermination, qui loin de faiblir au fil, non plus des jours, mais désormais des semaines, va se renforçant, les grévistes étant bien conscients qu'ils sont engagés dans un mouvement de longue durée.

[voir aussi : EDF Cordemais en grève illimitée]

Rappelons pour mémoire l'enjeu revendicatif du mouvement (exposé plus en détail dans notre précédent numéro) : récupérer un quota supplémentaire d’Avancements Individuels au Choix (AIC) afin de rattraper les retards de carrière des agents accumulés depuis 2009. Les personnels exigent une juste rétribution, en adéquation avec leurs compétences et leurs responsabilités. Ils veulent récupérer leur part du gâteau sur les 5500 AIC qui ont été scandaleusement retirés lors des négociations salariales à EDF.
Ce "pot supplémentaire" d'AIC, aujourd’hui, n’est pas à la main de la direction de l’Unité. La grève illimitée est donc directement pointée vers la Direction Nationale du Thermique Classique (DPIT).


Quatre faits  principaux sont à signaler :

1) Plusieurs  rencontres ont eu lieu entre la direction de la centrale et les responsables FO et CGT de Cordemais, avec toujours une délégation de grévistes. Les propositions de la direction sur le "pot" d’AIC supplémentaires se cantonnent à l’étude de 20 situations individuelles : c’est largement insuffisant. De plus, les pis-allers locaux qu'elle a proposés n'étaient que bidouillages provisoires opposant les catégories d'agents aux autres.
Concernant les revendications annexes locales, la direction a fait des propositions qui seront débattus en assemblée générale, lundi 10 février 2014.

2) L'UD-FO de Loire-Atlantique et la Fédération FO de l'Energie (FNEM-FO) ont apporté un clair soutien aux électriciens de Cordemais ; et parallèlement d'autres sites de production se sont engagés dans le mouvement (Le Hâvre, Vitry, Porcheville, Aramon, Bouchain).

3) Les agents, bien sûr, ne font pas grève par plaisir. La direction de Cordemais ainsi que la Direction Nationale du Thermique Classique (DPIT)  ne sont pas sans mesurer les conséquences commerciales, comptables et financières du blocage de la situation. Les exploitants refusent le redémarrage de la production, et les modalités de grève par la maintenance ont pour conséquence le figeage des journées. En conséquence, plus le mouvement perdure, et plus les pertes financières se chiffrent pour la centrale et pour la DPIT.

4) Le syndicat FO de Cordemais s'est adressé, par lettre ouverte en date du 6 février dernier, au Directeur de la DPIT pour débloquer la situation par l'ouverture d'une négociation. La DPIT recevra le 11 février une délégation du syndicat FO EDF de Cordemais, qui lui présentera les cahiers revendicatifs. La CGT étant de même parallèlement reçue au siège national de la DPIT.
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Contact : Christophe Sey - fo-up-cordemais@edf.fr