Cette absence de concertation confirme une nouvelle fois, les erreurs désormais récurrentes de l’entreprise quant à l’absence d’échanges préalables avec les Instances Représentatives du Personnel sur des sujets aussi sensibles. Cette information se situe donc dans le prolongement de l’échec de la négociation qui a porté sur le thème des Risques Psychosociaux.La direction de la FNAC demande que le salarié qui serait "en situation de harcèlement" doive en priorité se signaler comme tel à celui qui incarne l'autorité dans le magasin.... Ce serait alors au directeur, responsable du management dans l'établissement de valider ou pas la déclaration.
Ce paradoxe pourrait placer l'employeur dans une situation où il aurait conflit d'intérêts.
- Si nous ne contestons pas la responsabilité immédiate de l’employeur et sa nécessaire implication dans le processus d’enquête, nous revendiquons que les élus du personnel directement concernés soient engagés dès le début de la procédure.
- Par ailleurs si des sanctions sont prévues et indiquées pour les salariés, il n’est rien mentionné sur le plan pénal quand à la responsabilité de l’employeur.
- Nous rappelons que toute organisation syndicale représentative dans l’entreprise, avec l’accord écrit du salarié, peut engager à sa place une action devant le conseil de prud’hommes et se porter partie civile devant le juge pénal.
Tout ceci nous donne le sentiment que l'employeur cherche plutôt à se dédouaner, au lieu de protéger les salariés du risque.
Nous indiquons à la Direction que les élus FO du magasin de Nantes ne se sentent nullement tenus par la mise en place de ladite procédure, pour les raisons susmentionnées.
Ce en quoi, nous conserverons nos prérogatives et agirons de façon indépendante, pour la défense des intérêts matériels et moraux des salariés.
Contact : Syndicat du Commerce Nantes & Région : R. AIGOIN - Tél.:02.28.44.19.00
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