InFOrmation syndicale

9 SEPTEMBRE À 9H30 COMMISSION ADMINISTRATIVE DE L'UNION DÉPARTEMENTALE --- 9 AU 13 SEPTEMBRE STAGE "SANTÉ, SÉCURITÉ ET CONDITIONS DE TRAVAIL" ANNULÉ --- 30 SEPTEMBRE AU 4 OCTOBRE STAGE "DÉCOUVERTE FO ET MOYENS D'ACTION DU SYNDICAT" --- 1er OCTOBRE COMMISSION ÉLARGIE À LA SALLE ESTUAIRE DE COUËRON --- 29 AU 31 OCTOBRE STAGE "CONNAÎTRE SES DROITS" --- 4 AU 8 NOVEMBRE STAGE "FONCTIONNEMENT ET COMMUNICATION DU SYNDICAT" --- 16 AU 20 DÉCEMBRE STAGE "DÉCOUVERTE FO ET MOYENS D'ACTION DU SYNDICAT" --- ...

30 novembre 2009

CRISE; REPRÉSENTATIVITÉ SYNDICALE; MEETING FO


Voici deux interviews* de Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'Union Départementale CGT-Force Ouvrière de Loire Atlantique.

*ATTENTION : photo non-contractuelle, ces vidéos ne nécessitent pas de lunettes 3D


Voir aussi :

CRISE ET REPRÉSENTATIVITÉ SYNDICALE : TONNERRE DE BREST

*** ***
http://fo44.blogspot.com/2009/11/representativite-syndicale-tonnere-de.html


MEETING FO44 LE 3 DÉCEMBRE 2009 : VIENDEZ !


LA MANUTENTION FAIT UN CARTON


Les élections professionnelles viennent de se dérouler au sein de l'entreprise de manutention I.S.S. Logistique et Production



Les résultats ci-dessous sont sans appel




Titulaires

Année 2005

%

Année 2009

%

Écart

Inscrits

108


126



Votants

104

96,29%

113

89,68%

- 6,61%

Blancs où nuls

14

13,46%

11

9,74%

- 3,72%

Val. exprimés

90

86,54%

102

90,26%

+ 3,72%

CGT-FO

90

86,54%

102

90,26%

+ 3,72%


Suppléants

Année 2005

%

Année 2009

%

Écart

Inscrits

108


126



Votants

104

96,29%

112

88,89%

- 7,40%

Blancs où nuls

12

11,54%

4

3,57%

- 7,97%

Val. exprimés

92

88,46%

108

96,43%

+ 7,97%

CGT-FO

92

88,46%

108

96,43%

+ 7,97%

COMMISSION ADMINISTRATIVE DES RETRAITES FO


La Commission Administrative de l'Union Départementale des Retraités F.O. 44 , réunie le jeudi 19 novembre s'alarme des conséquences de la crise actuelle et des mesures envisagées par le gouvernement qui touchent particulièrement les retraités au travers du budget de la Sécurité Sociale :
  • diminution du pouvoir d'achat au travers de l'augmentation dérisoire du montant des retraites, au travers des nouvelles franchises et déremboursements, alourdissement de la fiscalité...
  • difficultés accrues de l'accès aux soins : démantèlement de l'hospitalisation publique, transformation des longs séjours en EPADH à moindre encadrement médical et aucune amélioration pour les personnes dépendantes.


La C.A. rappelle ses revendications essentielles :

  • retour à l'indexation des retraites sur les salaires
  • rattrapage de 15% des retraites
  • retour à la sécurité sociale de 1945 et
  • gestion du risque dépendance par la Sécurité Sociale.

Elle estime qu'une mobilisation déterminée des salariés actifs, retraités et chômeurs s'avère aujourd'hui plus que jamais indispensable.

La C.A. de l'U.D.R.F.O. 44 appelle tous les retraités à exprimer leur attachement à la liberté syndicale et à la satisfaction de leurs revendications avec l'ensemble des salariés en participant nombreux au meeting FORCE-OUVRIERE du JEUDI 3 DECEMBRE à 18 h 30 , Salle Hippolyte Derouet Les Sorinières, avec Jean-Claude MAILLY, Secrétaire Général de la C.G.T.F.O.

26 novembre 2009

MAJORITE AU FONGECIF


FO Obtient 59% des voix au FONGECIF


Malgré une campagne de dénonciations et de calomnies à l'encontre des déléguées sortantes durant les quelques jours avant les élections au sein du FONGECIF Pays de Loire, le résultat est sans appel et d'ailleurs meilleur qu'aux précédentes élections.

Les résultats sont les suivants :
  • Inscrits = 23
  • Votants = 22
  • Titulaire = 13 voix
  • Suppléante = 12 voix
    Ces résultats démontrent qu'en dépit de manœuvres anti-syndicales primaires, les salariés ont renouvelés leur confiance à FORCE OUVRIÈRE, syndicat "libre et indépendant".

    21 novembre 2009

    MEETING FO44 LE 3 DÉCEMBRE 2009 : VIENDEZ !


    Tous au meeting le jeudi 3 décembre aux Sorinières.


    Nous réaffirmerons nos positions. D'abord, pour que les travailleurs puissent se défendre, il est nécessaire d'avoir des organisations syndicales indépendantes,: cela s'appelle FORCE OUVRIÈRE.

    Deuxièmement, sur cette base, il faut continuer à organiser la résistance et je l'espère, demain, la contre-offensive. Je me félicite que la confédération soit sortie de cet inter-syndicalisme qui ne débouche sur strictement rien. Aujourd'hui reste posée la question de la grève.

    *** ***
    Note: Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique

    TONNERRE DE BREST


    Pour défendre la démocratie nos prédécesseurs ont fondé la "CGT Force Ouvrière". A la fin de la guerre et malgré la défaite des régimes fascistes et pétainiste, il fallait encore combattre contre les menaces totalitaires du Parti communiste stalinien.

    Nous savons que la démocratie suppose le pluralisme politique et syndical, mais aussi l’indépendance, en particulier vis-à-vis de l’Etat. Partis et syndicats, lorsque ces conditions sont remplies, participent ainsi, chacun sur leur terrain respectif, à un certain équilibre.

    Pour vivre et financer leurs activités, partis et syndicats disposent des cotisations de leurs adhérents. Mais nous savons que ces ressources n’ont jamais été suffisantes. La présidentialisation du système à partir de 1958 a entraîné les partis politiques dans des campagnes électorales de plus en plus coûteuses.

    Au plan syndical, dans de moindres proportions certes, il a fallu trouver aussi d’autres ressources pour financer la multiplication des activités provoquées par une incontestable institutionnalisation de nos organisations et aussi par la tendance à nous transformer en machines électorales.

    Sous des formes diverses, les organismes paritaires, mais aussi l’Etat, ont contribué au financement des organisations syndicales. Les collectivités locales et les administrations ont également apporté leurs contributions, souvent sous la forme de "mise à disposition" de militants.

    De leur côté, les partis politiques, on le sait maintenant, ont eu recours à des subterfuges bien sûr, discutables. D’autant plus contestables quand certains en profitaient pour s’en mettre personnellement plein la poche.

    Mais ces cas particuliers restent exceptionnels, et l’essentiel de l’argent ainsi "récolté" allait bien au financement de l’activité politique.

    Ces choses là étaient bien connues, même si elles restaient discrètes. Chacun fermait les yeux. C’était en quelque sorte "le prix de la démocratie".

    A la suite de quelques scandales, méticuleusement orchestrés, les gouvernements ont décidé de mettre fin à ces pratiques.

    Ainsi un nouveau système s’est mis en place. Désormais, les partis politiques sont pour l’essentiel financés par l’Etat en fonction du nombre de voix obtenues à l’occasion de certaines élections. Exit les adhérents.

    Allant jusqu’au bout de cette logique, le Parti socialiste, après les adhésions à 20 euros par an, envisage maintenant de se passer purement et simplement d’adhérents, en organisant des "primaires" pour désigner son futur candidat à l’élection présidentielle.

    Sur le plan syndical, l’offensive des "moralistes" a été un peu plus tardive.

    C’est le MEDEF qui a déclenché les hostilités, avec comme complices la CFDT et la CGT. Le 9 avril 2008, ils signent la "Position commune". Dès le 3 juin, le Président de la République annonce une loi. Le 20 août, la loi est votée.

    Cette loi, comme pour les partis politiques, prévoit que désormais ce sont les électeurs, et non plus les adhérents, qui déterminent la représentativité des syndicats.

    Au prétexte de "transparence", elle oblige aussi les organisations syndicales à rendre publics leurs comptes.

    Le but est évident : il s’agit encore une fois de transformer les organisations syndicales en machines électorales, pour les faire financer aussi par l’Etat.

    Ainsi, au nom de la morale, on étatise les syndicats.

    Petit à petit, insidieusement, c’est un nouvel ordre moral qui se constitue, un régime totalitaire d’autant plus dangereux qu’il n’en a aucune des formes brutales habituelles. Du moins pour l’instant.

    Pour construire cet "ordre nouveau", il est naturel de retrouver la CFDT et la CGT. Ils ont déjà l’expérience. Le courant chrétien social, que représente aujourd’hui la CFDT, s’était, dans sa plus grande partie, retrouvé identifié au régime vichyste du Maréchal Pétain.

    La CGT, pour sa part dirigée par le PCF, n’a jamais renié son passé stalinien. Il suffit de voir comment se prépare leur congrès confédéral qui aura lieu à Nantes début décembre, pour comprendre qu’ils n’ont pas changé.

    Incontestablement, la démocratie est en danger. Les discours du gouvernement, et aussi de certains au Parti socialiste à propos de « la terre qui ne ment pas » , rappellent fâcheusement feu le Maréchal.

    Fort heureusement, les liberticides sont encore loin d’avoir gagné la partie. La multiplication des procès, dont l’aspect politique est incontestable, commence à en inquiéter plus d’un.


    Les Maires et les conseillers généraux de tous bords refusent les réformes en cours. Rappelons simplement que ces projets de réformes des collectivités territoriales visent, sur ordre de l’Union européenne, à supprimer à terme les communes et les départements au profit des régions, dans la perspective de la construction de "l’Europe des régions".

    Au plan syndical, c’est bien sûr à notre organisation qu’il revient de mener le combat pour la liberté. Cette bataille, nous devons la mener partout et à tous les niveaux, aussi bien au plan international que dans l’entreprise.

    Il faut saluer nos camarades de l’Union départementale du Finistère, à qui revient l’honneur d’avoir porté un premier coup important contre la loi du 20 août 2008. Le jugement de Brest (pp. 6 et 7) ouvre une brèche.

    Bien sûr, le gouvernement et la CFDT ont annoncé immédiatement qu’ils feraient appel. Ce n’est pas surprenant.

    Il nous faut continuer la bagarre. Chaque victoire, petite ou grande, ouvre une nouvelle voie d’eau. La classe ouvrière a besoin d’organisations syndicales libres et indépendantes. Elle les a construites pour défendre ses intérêts. Elle saura les défendre, et au besoin les reconstruire.

    Alors pas d’hésitation, menons hardiment l’offensive contre les liberticides, et déclenchons d’autres "Tonnerres de Brest".


    Note:
    Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique




    Le ++ FO44 :

    CRISE ET REPRÉSENTATIVITÉ SYNDICALE : TONNERRE DE BREST


    Le jugement de Brest sur la loi de représentativité syndicale est une grande victoire, dans une situation inquiétante au plan économique, et du point de vue des libertés (...) on essaie de constituer une sorte de nouvel ordre moral. La victoire emportée par nos camarades de Brest, que je félicite au passage pour leur action, est extrêmement importante. Cela ne règle pas tout, bien évidemment. CFDT et gouvernement se sont précipités pour faire appel de cette décision, mais cela ouvre une brèche...

    *** ***
    Note: Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique

    Lire aussi l'article de P. HÉBERT : TONNERRE DE BREST

    AFPA, À FOND LA FORM...ATION


    + 6,6 % à l'AFPA en Pays-de-Loire


    Les élections professionnelles à l'AFPA (Agence pour la Formation Professionnelle des Adultes, remplissant une mission de service public) ont eu lieu le 15 octobre dernier, dans un contexte de démantèlement de l'agence marqué par :
    • un processus de dislocation régional,
    • a mise en concurrence avec les officines privées de son activité de formation des demandeurs d'emploi,
    • le transfert vers Pôle Emploi de ses personnels des services d'orientation, transfert résultant des exigences de l'Union Européenne relatives à la "concurrence libre et non faussée",
    • des contre-réformes internes, qui détruisent les statuts des personnels et les emplois, et dégradent les conditions de travail, augmentant les risques psychosociaux.

    Force Ouvrière ayant été la seule organisation à combattre sans discontinuer ce processus de privatisation/régionalisation impulsé de Bruxelles, les résultats électoraux qu'elle vient d'enregistrer n'en sont que plus significatifs.

    1983-2009 : Confirmation d'une tendance ascendante


    Le graphique montre la belle progression de Force Ouvrière en Pays-de-la-Loire depuis 1983 : partie alors de 15% des suffrages, FO retrouve aujourd'hui, avec près de 23% des voix, ses meilleurs niveaux de 1999 et 2001. Et elle est la seule organisation connaissant en 2009 une
    ascension notoire.

    L'évolution sur le long terme s'est faite en sens inverse pour la CGT et la CFDT. Elles se situaient toutes deux en 1983 au-dessus de la barre de 40% des suffrages exprimés. 26 ans plus tard, elles se situent dans la fourchette des 30-35%.

    Après avoir franchi le seuil des 10% en 1994, la CFTC replonge en 2009 au niveau zéro qui était le sien en 1983.


    Tandis que SUD et la CGC, après s'être rapprochées de ce seuil des 10% en 2006, subissent grosso-modo le même tassement qui les ramène en 2009 vers la barre des 5%.

    Au niveau national, FO passe de 17,29% des voix à 18,36% pour les élections des Comités Régionaux d'Etablissement de l'AFPA, ce qui lui permet d'avoir 4 titulaires au Comité Central d'Entreprise.

    Dans les Pays-de-Loire, FO avait obtenu 16,1% en 2006 pour la désignation du Comité Régional d'Etablissement. Le score passe à 22,7% (+6,6%) en 2009, assurant une confortable réélection à nos camarades Yann Courio (comme titulaire) et Bruno Mondon (comme suppléant).

    En D.P., FO s'adjuge la première place à Saint-Herblain (FO y était en lice pour la première fois), ainsi qu'à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) et Fontenay-le-Comte (Vendée). Elle est de plus en forte progression à la Roche-sur-Yon, Cholet et Laval.

    Bilan : 14 sièges de titulaires dans la région. Du jamais vu !



    À ST-PÈRE-EN-RETZ, FO BOIT DU PETIT LAIT


    66% des voix à la laiterie de St-Père-en-Retz, et création du Syndicat de l'agro-alimentaire du Pays-de-Retz


    L'Union Locale FO de Saint-Nazaire vient de créer le syndicat de l'Agro-alimentaire des Pays de Retz, qui accueille immédiatement la toute nouvelle section syndicale de la laiterie de Saint-Père en Retz.




    Dans cette entreprise de 270 salariés où 3 autres syndicats sont implantés (CGT, CFDT et CFE-CGC), la liste présentée par Force Ouvrière aux dernières élections a recueilli 66% des voix.

    Les militants FO déjà présents dans l'entreprise en tant que délégués syndicaux, du personnel et du comité d'entreprise, ont souhaité, afin de s'organiser de façon plus efficace, constituer une section syndicale.

    Le secrétaire de la nouvelle section, Denis Aubinais, et les 3 autres collègues qui l'entourent, Stéphane Dupin, Ludivine Perron et Gilles Guichard, sont fermement décidés à intensifier l'activité syndicale en faisant valoir les revendications FO.

    L'UL de Saint-Nazaire et le responsable du syndicat de l'Agroalimentaire de Saint-Nazaire et région, Philippe Fraud, apporteront leur total soutien à ces camarades du Pays-de-Retz.

    MONTÉE DE LAIT À ANCENIS


    61,8% en CE et 70,5% en DP à la laiterie d'Ancenis


    Forte du prélèvement automatique des cotisations syndicales sur les salaires par la direction, la CFDT bénéficia des décennies durant d'un monopole syndical de fait à la Coopérative Agricole de la Nöelle-Ancenis. (la CANA).

    Ce jusqu'en 1999, où suite à un accord 35 heures... avec baisse des salaires, les cartes CFDT volèrent, avec constitution d'une section FO dans la foulée par d'ex-militants CFDT écoeurés.

    Déstabilisée par l'hémorragie militante, la CFDT parvint néanmoins à préserver une majorité, de plus en plus fragile, de suffrages aux élections professionnelles jusqu'en 2005.

    Ensuite, devenue majoritaire, FO n'a cessé de supplanter toujours plus nettement la CFDT, s'adjugeant 56,7% en CE et 62,57%.

    Mais une restructuration économique de grande envergure est intervenue depuis mars, provoquant de nouvelles élections, qui ont eu lieu le 15 octobre dernier.

    En effet trois grosses coopératives de l'Ouest, Terrana (ex-CANA), Coopagri-Bretagne, et Even, ont décidé de mettre en commun la totalité de leurs activités laitières en constituant une Unité Economique et Sociale (UES), dénommée Laïta, dont dépendent désormais presque 2000 salariés.

    Cette restructuration dans l'UES Laïta a été menée au pas de charge. Et le scrutin de désignation des nouveaux représentants du personnel de même, la précipitation de l'échéance électorale ayant pour objet d'empêcher le syndicalisme indépendant, uniquement implanté à Ancenis (460 salariés) et dans un petit établissement brestois, d'avoir le temps de faire tache d'huileau sein de l'UES. L'espoir étant même que, noyées dans la masse des 2000 salariés de l'UES et de ses 15 entités économiques (où domine la CFDT), les implantations ancenienne et brestoise de FO ne permettent pas au syndicalisme indépendant de franchir la barre des 10% instituée par la liberticide loi du 20 août 2008.

    Mais la direction de Laïta a été privée de boire du petit lait, à fortiori de sabrer le champagne : avec 16 voix sur Brest et 147 sur Ancenis (aucune dans les autres établissements), FO a obtenu 13,32% des voix à l'élection du CE de l'UES.

    Au Val d'Ancenis même, tout juste 6 mois après le précédent scrutin de mars 2009, FO a fait, comme on dit familièrement, "un carton" : 61,76% en CE, et... 70,52% en DP.

    Une remarquable façon de marquer le dixième anniversaire du syndicat. Et un beau tremplin pour poursuivre, avec la toute nouvelle section FO de la laiterie de Saint-Père-en-Retz (cf. ci-dessous), la percée de Force Ouvrière dans ce secteur économique jadis chasse gardée de la CFDT.


    PREMIÈRE BATAILLE GAGNÉE AU CHU


    Le syndicat des Hospitaliers du CHU de Nantes, dans le cadre des négociations ouvertes à sa seule demande, a obtenu la reconduction d'une année de l'accord local sur le déroulement de carrière.


    Un tiers environ des Hospitaliers bénéficieront donc encore de bonifications d'échelon améliorées, permettant ainsi à un nombre non négligeable de partir en retraite avec une pension augmentée.


    Temps d'habillage/déshabillage : nous n'avons pas pu trouver d'accord sur ce sujet.
    Les propositions de la Direction n'étaient pas acceptables, et les nôtres pas acceptées.

    Nous avons pu cependant convenir des points suivants :
    • Sur 15 jours de RTT, 7 sont posés comme des congés annuels. Le chiffre passera à 11.
    • Les personnels administratifs, techniques et logistiques et les services de soins pourront accéder au temps choisi dès lors que l'organisation du travail le permettra, dans le respect du décret régissant notre temps de travail.
    • Les journées de travail d'une amplitude de 12 heures seront comptabilisées comme 12 heures de travail effectif (11h30 actuellement dans les services de réanimation).
    Mise en stage des contractuels : 160 contractuels seront mis en stage au cours du premier trimestre 2010. Certains, en particulier les administratifs, ont 4 ans d'ancienneté. Au plus tard en 2011, les agents seront mis en stage au bout de 12 mois de contrat.


    FO et la Direction se rencontreront régulièrement pour suivre les travaux engagés.
    D'ores et déjà nous aborderons à nouveau la mise en stage de contractuels supplémentaires.
    Ainsi, notre appel à la grève a obligé la CGT à se positionner.
    L'appréciation de la mobilisation et de la situation pendant la grève, notre volonté d'ouvrir des négociations, puis notre détermination dans leur
    conduite, ont permis au syndicat FO des Hospitaliers du CHU de Nantes d'obtenir des avancées significatives.
    Au moment où notre Fédération fait de la titularisation des contractuels (20 % des Hospitaliers) une de ses priorités, nous avons montré que c'était possible.

    Nous sommes à notre connaissance le seul CHU à avoir fait reculer, même momentanément, une Direction sur le déroulement de carrière, le seul CHU à avoir obtenu un calendrier de mise en stage des contractuels.
    Ce qui a été possible à Nantes peut l'être ailleurs. C'est la reconduction de la grève qui a permis l'ouverture des négociations.
    Un des éléments pour gagner sera l'appel à la grève interprofessionnelle avec AG sur tous les lieux de travail pour décider ou pas de continuer.


    Notre conseil syndical s'est aussi fermement positionné, afin que, si un rassemblement à Paris à l'appel de la Confédération doive avoir lieu, ce soit dans le cadre d'une manifestation-rassemblement nationale.



    Note: Sylvie Moisan, secrétaire du Syndicat des hospitaliers FO

    REVALORISATION SALARIALE DANS LA METALLURGIE 44


    La Commission Administrative de l'Union des Syndicats CGT-FO de la Métallurgie de Loire-Atlantique s'ÉTAIT réunie le mercredi 30 septembre 2009.
    Elle a fait un tour d'horizon de la situation et a examiné les ultimes propositions de l'Union des Industries Métallurgiques de Loire-Atlantique concernant les grilles minima TEG et RMH 2010.

    La situation est marquée par une multitude de plans de licenciements, de plans de chômage partiel, de plans de restructurations, de délocalisations et de filialisations. La Chambre patronale a également annoncé la perte de plus de 1200 emplois (hors intérimaires et CDD) dans la Métallurgie de Loire-Atlantique, au cours des derniers mois.



    Dans cette situation, après deux commissions paritaires avec la Chambre patronale UI44, les dernières propositions de revalorisations des grilles sont les suivantes :

    Grilles TEG (*)
    • Coefficients 140 à 155 (niveau I) : de + 2,6% à 2,3% ,
    • Coefficients 170 à 190 (niveau II) : de + 1,6% à 1,1%,
    • Coefficients 215 à 240 (niveau III) : + 1,1%,
    • Coefficients 255 à 285 (niveau IV) : + 1,5%
    • Coefficients 305 à 395 (niveau V) : + 1%

    Grilles RMH (**)
    Nouveau prix du point RMH au 1er janvier 2010 : 4,92 , soit +1,30 %

    La CA de l'USM FO 44 a décidé de signer cet accord 2010, estimant :
    1. qu'il s'agit de préserver les liens contractuels et par là-même, la pratique conventionnelle.
    2. qu'il s'agit de garantir le pouvoir d'achat, de tenir compte des hausses du SMIC et de poursuivre dans la voie vers un redressement des grilles TEG.

    Notre organisation syndicale a enfin demandé qu'une étude soit engagée sur le contenu de la totalité de la grille TEG. En ce sens, l'UI 44 mettra en place un groupe de travail des signataires dans lequel Force Ouvrière prendra toute sa place.

    Enfin, l'USM FO 44 a demandé l'extension rapide de l'accord signé.


    (*) Grilles TEG : Taux effectif garanti
    (**) Grilles RMH : Rémunération Minimum Hiérarchique : grilles servant au calcul des primes d'ancienneté

    PÔLE-EMPLOI, UNE NÉGO QUI RAPPORTE JUSQU'À 500€ PAR MOIS


    A l'heure où l'information nous parvenait, les négociation en vue de boucler la future Convention collective nationale ne sont pas achevées.

    Mais d'ores et déjà plusieur points essentiels sont actés, qui améliorent notablement l'ancienne convention collective de l'assurance-chômage, et qui par ricochet bénéficieront aussi aux agents de droit public issus de l'ex-ANPE faisant le choix d'être régis par cette nouvelle CCN de Pôle Emploi .




    En plus d'une transposition financièrement plus avantageuse pour eux, les intéressés bénéficieront notamment :
    • de 14,5 mois de salaires (au lieu de 12),
    • d'une ancienneté immédiatement applicable calculée sur leur ancienneté acquise ANPE + Pôle-Emploi,
    • de l'augmentation de l'in demnité de départ à la retraite,
    • et de celle liée à la médaille du travail.
    ,
    Au total, pour les ex-ANPE qui opteraient pour la convention collective, le gain financier pourrait grimper jusqu'à 500 euros/mois.


    Deux points de blocage subsistent encore :
    1. la durée de vie de la nou velle CCN,
    2. le libre choix de la caisse de retraite (FO demande le maintien en l'état, chacun gardant sa caisse d'origine, avec date d'effet d'un changement éventuel de caisse de retraite au 1er janvier 2011).

    D'autres points restent à améliorer, dont : la mobilité, les processus de recrutement, les temps partiels et le droit syndical.
    Un point d'appui pour ceux voulant rester agents publics

    Si cette nouvelle CCN s'avérait signable sur la base de notre revendication : "le meilleur des deux", ce serait sans conteste un point d'appui important pour permettre dans la foulée l'évolution vers le haut du statut des agents de droit public qui feraient eux le choix de le rester.

    (A suivre...)

    16 novembre 2009

    PROCRASNISTATEURS ?


    La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de gratification immédiate - (Article sur WIKIPÉDIA)


    La crise du système capitaliste continue à produire ses effets calamiteux pour la classe ouvrière.
    En Loire Atlantique comme dans tout le pays, les fermetures d'entreprises se multiplient.
    Nous savons aussi que beaucoup d'entre elles sont au bout du rouleau. Elles ont utilisé tous les moyens possibles pour éviter le pire.

    Après avoir mis fin aux missions d'intérim, aux CDD, ayant épuisé les virtualités des départs négociés, et du chômage partiel, quelle issue, si dans les prochaines semaines les carnets de commande restent au niveau actuel ? On peut craindre le pire.

    Et pourtant dans ce contexte pour le moins inquiétant, il y a quand même des bonnes nouvelles. Selon Le Monde : "Près de 26 milliards de dollars (17 milliards d'uros) de bonus prévus fin 2009 pour les traders deWallstreet, soit une hausse de40% par rapport à 2008 ! Près de 10 milliards de dollars à Londres (+50%) ! Combien à Paris ?".

    Monsieur Antoine Morgaut, directeur du Cabinet Robert Walters à Paris, explique que : "les banques regagnent de l'argent depuis février, elles sont suffisamment riches pour payer". Il annonce le retour des bonus "dont certains se compteront en millions d'uros". Réaliste, il conclut : "les lois n'y peuvent pas grand-chose. En matière de rémunération dans la finance, le marché commande. C'est la loi de l'offre et de la demande."

    Tout est dit. Pendant que les entreprises ferment, que le chômage ne cesse de progresser, la précarité de se généraliser, les banques font des bénéfices exorbitants.

    Dans ce contexte, le gouvernement poursuit la mise en oeuvre de la politique dictée par l'Union européenne. Cette politique n'a pas changé depuis plus de 20 ans. Privatisation, déréglementation, précarisation.

    Il serait fastidieux de reprendre la longue liste de toutes les mesures réactionnaires prises par tous les gouvernements successifs en France, mais aussi dans toute l'Union Européenne. Le gouvernement continue dans la même logique. Il multiplie les contrats précaires dits contrats aidés, approuvés en cela par toute la bien-pensance.

    En même temps il supprime les postes de fonctionnaires qui sont d'ailleurs remplacés par ces contrats précaires.

    Il s'attaque à nouveau à l'assurance maladie, une nouvelle liste de médicaments déremboursés vient de sortir au prétexte du "déficit abyssal" de la sécurité sociale. Le bénéfice des banques lui n'est pas abyssal, mais vertigineux.

    Et puis, il se prépare pour le dossier des retraites. Dans cette affaire, ne nous faisons aucune illusion, il a déjà l'accord de Thibault et de Chérèque.
    L'un, la CGT, parle de "maison commune des retraités" pendant que l'autre, la CFDT, demande un "Grenelle des retraites".

    La tactique n'est pas nouvelle. Rappelons-nous déjà qu'en 2006 lorsque le gouvernement Villepin souhaitait s'attaquer au code du travail en introduisant une notion fort à la mode à l'époque, la flexisécurité, CGT et CFDT offraient leurs services, l'un avec la "Sécurité sociale professionnelle", l'autre lui préférant la "sécurisation des parcours professionnels".

    Pour ceux qui ne l'ont toujours pas compris, ceci explique les palinodies des frères siamois Chérèque/ Thibault. Ils organisent en toute connaissance de cause la démobilisation de la classe ouvrière.

    Depuis plusieurs mois, on peut même dire plusieurs années, il est parfaitement clair que seule la grève générale pourrait faire reculer le gouvernement et le patronat.

    Déjà en 2003, Fillon, alors simple ministre, avait déclaré qu'elle seule pourrait le faire renoncer. En début d'année, en Guadeloupe et en Martinique, la classe ouvrière a démontré qu'elle pouvait, grâce à ce rapport de force, remporter des victoires.

    Chérèque et Thibault persistent dans le refus de prendre en compte la proposition de notre Confédération d'appeler à 24 heures de grève. Comme ces malades victimes de cette ennuyeuse affectionpsychologique, la procrastination, ils cherchent à remettre systématiquement au lendemain ce qui pourtant devient urgent.
    Mais nous savons bien que cette orientation ne doit rien à un quelconque désordre mental et ne trouvera ni excuse ni remède auprès du corps médical.

    Par contre, il est certain que cette attitude fait le jeu du gouvernement et du patronat, il est évident que les travailleurs ne peuvent plus combattre efficacement en restant isolés, entreprise par entreprise. Il est tout aussi évident qu'ils n'accepteront plus les actions stériles du type saute mouton.

    Bien sûr nous continuerons à proposer l'appel à une grève de 24 heures pour commencer.
    Dans la CGT et même dans la CFDT, de plus en plus de militants pensent qu'il n'y a pas d'autre issue.
    Si les dirigeants de la CFDT et de la CGT persistent dans leur position notre Confédération fera appel directement à la classe ouvrière et à ses militants.

    C'est le sens du meeting que notre Union départementale organise le 3 décembre prochain aux Sorinières à 18h30.


    Note: Patrick HEBERT, Secrétaire général de l'UD CGT-FO de Loire Atlantique

    LA LOI DU 20 AOÛT 2008 CONTRAIRE AU DROIT EUROPÉEN


    Le tribunal d'instance de Brest juge la loi du 20 août 2008 contraire au droit européen en statuant sur la désignation d'un délégué syndical Force Ouvrière considérant les articles L.2324-2, L.2122-1, L.2143-3 et L.2143-22 du code du travail issus de la loi du 20 août 2008 portant sur la rénovation de la démocratie sociale étaient contraires au droit communautaire.



    Alors que Force Ouvrière n'a obtenu que 7.01% au premier tour des élections professionnelles du 2 avril 2009, l'Union Départementale F.O. du Finistère désignait un salarié en qualité de délégué syndical et représentant syndical au comité d'entreprise.


    L'employeur et l'union CFDT du Finistère ont saisi le tribunal d'instance de Brest (deux requêtes), pour faire annuler cette double désignation et dire que le délégué ne pourra être désigné représentant de la section syndicale que six mois avant les prochaines élections.

    L'affaire pouvait paraître insensée et les désignations condamnées d'avance au regard des conditions posées par la loi du 20 août 2008 (qui rappelons-le est issue de la position commune CGT/CFDT/MEDEF): pour désigner un délégué syndical, un syndicat doit en effet être représentatif (C. trav., art. L. 2143-3), ce qui suppose qu'il ait notamment obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour des élections des titulaires au comité d'entreprise (C. trav., art. L. 2121-1 et L. 2122-1) . Il ne peut ensuite désigner comme délégué syndical qu'un candidat aux élections qui a recueilli sur son nom au moins 10 % des suffrages exprimés (C. trav., art. L. 2143-3) . Aucune de ces conditions n'était en l'occurrence remplie et il n'y avait pas de discussion sur ce point.

    Dans sa plaidoirie, Force Ouvrière défend ses désignations D.S et R.S. en s'appuyant sur les dispositions du droit communautaire et international contraire à la loi du 20 août 2008.
    Il a demandé au tribunal d'écarter le nouveau texte (la loi du 20 août) et a obtenu gain de cause


    Quels sont donc les documents qui ont été utilisés?

    Convention n°87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical 1948 Article 3
    Les organisations de travailleurs et d’employeurs ont le droit d’élaborer leurs statuts et règlements administratifs, d’élire librement leurs représentants, d’organiser leur gestion et leur activité, et de formuler leur programme d’action.
    Les autorités publiques doivent s’abstenir de toute intervention de nature à limiter ce droit ou à en entraver l’exercice légal.
    Article 8
    La législation nationale ne devra porter atteinte ni être appliquée de manière à porter atteinte aux garanties prévues par la présente convention.

    Convention n° 98 Article 1
    Les travailleurs doivent bénéficier d'une protection adéquate contre tous actes de discrimination tendant à porter atteinte à la liberté syndicale en matière d'emploi.
    Une telle protection doit notamment s'appliquer en ce qui concerne les actes ayant pour but de: subordonner l'emploi d'un travailleur à la condition qu'il ne s'affilie pas à un syndicat ou cesse de faire partie d'un syndicat; congédier un travailleur ou lui porter préjudice par tous autres moyens, en raison de son affiliation syndicale ou de sa participation à des activités syndicales en dehors des heures de travail ou, avec le consentement de l'employeur, durant les heures de travail.

    Convention de sauvegarde des droits de l'Homme L’ Article 11
    Liberté de réunion et d’association « Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

    L’exercice de ces droits ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. Le présent article n’interdit pas que des restrictions légitimes soient imposées à l’exercice de ces doits par les membres des forces armées, de la police ou de l’administration de l’Etat. »

    LA CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX DE L’UNION EUROPEENNE ARTICLE 28
    « Les travailleurs et les employeurs, ou leurs organisations respectives, ont conformément au droit de l’Union et aux législations et pratiques nationales, le droit de négocier et de conclure des conventions collectives au niveaux appropriés et de recourir, en cas de conflits d’intérêts, à des actions collectives pour la défense de leurs intérêts, y compris la grève. »


    Charte sociale Européenne
    Tous les travailleurs et employeurs ont le droit de s'associer librement au sein d'organisations nationales ou internationales pour la protection de leurs intérêts économiques et sociaux.
    Tous les travailleurs et employeurs ont le droit de négocier collectivement.
    Article 5 – Droit syndical
    En vue de garantir ou de promouvoir la liberté pour les travailleurs et les employeurs de constituer des organisations locales, nationales ou internationales, pour la protection de leurs intérêts économiques et sociaux et d'adhérer à ces organisations, Les Parties s'engagent à ce que la législation nationale ne porte pas atteinte, ni ne soit appliquée de manière à porter atteinte à cette liberté.

    Dans ses décisions, le tribunal d'instance de Brest a effectivement repris la totalité des éléments fournis par Force Ouvrière portant notamment sur les textes communautaires et internationaux applicables évoqués ci-dessus en précisant particulièrement que les dispositions de la loi du 20 août 2008 qui permettent à la CFE CGC syndicat catégoriel affilié à une confédération syndicale interprofessonnelle nationale, d'être représentative pour les salariés de la catégorie qu'elle représente en obtenant au moins 10% dans le seul collège où elle se présente, mais, qui ne permet pas à un syndicat interprofessionnel, tel F.O., qui a obtenu 12% des voix sur le collège où il a présenté une liste, d'être représentatif pour les salariés de ce collège, sont discriminatoires et violent les règles communautaires

    Depuis le début, Force Ouvrière, condamne cette loi contraire à la liberté et l'indépendance qui n'a pour objectif que l'intégration des syndicats aux directives des gouvernements et du patronat.

    07 novembre 2009

    MEETING FO44 LE 3 DÉCEMBRE 2009


    La Commission administrative de notre Union Départementale a décidé d’organiser un meeting le jeudi 3 décembre à 18h30, Salle H. Derouet aux Sorinières dans le sud de l’agglomération nantaise, Jean-Claude MAILLY sera notre invité.

    Ce meeting se tiendra à quelques jours du Congrès de la CGT, le 7 décembre. Ce sera pour notre organisation l’occasion de rappeler les positions de la Cgt-FORCE OUVRIERE concernant la loi du 20 août 2008 sur la représentativité et aussi les positions réaffirmées lors du dernier Comité Confédéral National de début octobre. Tu trouveras une affichette A4, les formats A3 restant disponibles à l’UD.

    Le meeting sera suivi d’un verre de l’amitié et d’une pause sandwich (prix modique). Aussi, afin de préparer au mieux cette soirée, je te demande de nous faire connaître dès que possible, le nombre de participants de ton syndicat à l’aide du coupon-réponse ci-dessous ou par téléphone auprès de Sonia ou Magalie au 02 28 44 19 00.

    De plus tu trouveras un coupon de commande pour les agendas « spécial UD 44 » très complets, à réserver dès maintenant.

    Syndicalement,
    Le Secrétaire adjoint
    Michel LE ROC’H
    ***

    BULLETIN D'INSCRIPTION :
    COMMANDE DE L'AGENDA :
    ***

    PÔLE EMPLOI EN GRÈVE


    Pôle-Emploi en grève ... pour cause de "fusion" à marche forcée


    La fusion de l'ANPE et du régime d'assurance-chômage est une vieille idée neuve : elle était notamment au programme de François Mitterrand en 1981. Elle capota devant la déjà farouche opposition de la CGT-Force Ouvrière.

    Puis la "fusion" est revenue dans l'air du temps après que Nicole Notat, en 1992, dans le cadre d'une "majorité de gestion" CNPF (puis MEDEF)/CFDT ait pris la présidence de l'UNEDIC. Dès lors, par touches répétées et avec l'aval des gouvernements successifs, on a rapproché le régime d'assurance-chômage de l'ANPE, puis préparé leur fusion organique en vue d'une politique de traque aux chômeurs, qui a connu plusieurs appellations : "employabilité, "activation des dépenses d'indemnisation des chômeurs", puis "sécurisation des parcours professionnels", une terminologie CFDT (dont Bernard Thibault s'est fait le VRP sous l'appellation de "sécurité sociale professionnelle".

    Via le PARE, N. Notat tenta d'instituer le Service du travail obligatoire. Elle échoua. Mais en juin 2008 le gouvernement inventa son clone : "l'offre raisonnable d'emploi", dont la mise en oeuvre passait par la fusion précipitée de l'ANPE et des Assédic. Ce double coup de force fut conduit à la hussarde.

    Cela sous les applaudissements de la CFDT (cf. ci-dessous), tandis que FO (cf. ci-contre) réitérait avec force son opposition de principe à la fusion et à sa principale traduction concrète obligée sur le terrain : la mise en place de "sites mixtes" ne pouvant que se transformer en usines à gaz.

    De fait aujourd'hui, alors même que cette mise en place n'en est qu'à ses débuts, la marmite Pôle Emploi surchauffe, guettée par le syndrome France-Télécom. D'où la grève du 20 octobre dernier.


    Logiquement, FO avait donc proposé aux autres organisations syndicales que l'appel intersyndical national au 20 octobre retînt à minima l'exigence d'un moratoire dans la mise en oeuvre de la fusion et du déploiement lié des sites mixtes. Refus de la CFDT... Mais aussi de la CGT, de la FSU, de l'UNSA et de SUD, qui ont maintenu leur projet d'appel initial. Un appel jésuitique où il est certes exposé : "la dégradation des conditions de travail est provoquée par le déploiement des sites mixtes à un rythme effréné" .... Mais où l'exigence à minima, qui devrait en découler, d'une suspension de la mise en place des sites mixtes, est purement et simplement... passée à la trappe. Un tour de passe-passe dont FO ne pouvait se rendre complice. D'où son appel national séparé.

    Or, et il faut s'en féliciter, dans bien des régions, dont les Pays-de-la-Loire (cf. ci-contre), débordant sous la pression de leurs adhérents l'appel national CFDT-CGT-FSU-SUD-CGC, les responsables locaux de ces organisations ont accepté de signer avec FO des appels où cette fois "exiger l'arrêt des sites mixtes" est mentionné en toute clarté. Preuve, si besoin était, que FO a eu raison de ne pas sacrifier la revendication qui, aujourd'hui, concentre tout, au jésuitisme unicitaire de ceux qui ont des raisons, inavouées, de vouloir éviter les formulations qui fâchent.